Revendications salariales : la présidence nous répond

La CFDT vient de recevoir un courrier du président du conseil d’administration et de la directrice générale de l’IMT. Celui-ci fait suite à la lettre envoyée par la CFDT IMT, accompagnée d’une pétition, interpellant la présidence et la direction générale sur la progression insuffisante des rémunérations au sein de l’IMT. Ces revendications couvraient l’ensemble des statuts (fonctionnaires, contractuels) et l’ensemble des métiers.

La réponse du président du CA et de la directrice générale indique que l’IMT a bénéficié d’un cadrage budgétaire augmenté de 3,7%, permettant la revalorisation des rémunérations 2022 de 2,25%. C’est effectivement une augmentation de 1,7% rétroactive au 1er janvier 2022 suivie d’une augmentation de 1,6% rétroactive au 1er juillet 2022 (par rapport au salaire de base du 31 décembre 2021) qui ont permis d’augmenter la rémunération perçue par les personnels contractuels de 2,25% en 2022, avec des salaires de base au 1er juillet 2022 augmentés de 3,3% par rapport au 31 décembre 2021. Pour les fonctionnaires, l’augmentation du salaire de base est de 3,5% à partir du 1er juillet 2022.

Cet effort budgétaire consenti par nos tutelles est bien insuffisant, qu’il s’agisse des fonctionnaires ou des contractuels. Pour ces deux catégories, les augmentations salariales ne compensent pas l’augmentation du coût de la vie. Pour les fonctionnaires, l’application de l’augmentation au seul salaire de base ignore l’existence de primes ne dépendant pas du point d’indice et donc non revalorisées.

Si nous pouvons nous réjouir que notre action ait pesé dans la balance et que notre courrier et la pétition initiée par la CFDT aient pu aider à obtenir cette revalorisation, nous ne relâcherons pas la pression et continueront d’œuvrer, avec votre aide, afin que la qualité de notre travail et de nos métiers soit reconnue à sa juste valeur. Nous sommes fier·e·s d’honorer notre mission de service public, mais nous n’avons pas à payer les frais d’une politique de sobriété gouvernementale qui s’applique de manière brutale et indifférenciée à tous les secteurs de l’économie.

La pétition mentionnée dans cette lettre a recueilli finalement plus de 1000 signatures de personnes de l’IMT.



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