Des m2 ? Parlons en !
2 juin 2006
L’achèvement des travaux du bâtiment C a permis une mise à disposition de nouvelles surfaces à se répartir entre les services de l’école.
Sur la base contestable d’un statu quo décrété par la direction, faisant référence au rapport "fantôme" du CGTI sur la double implantation Barrault/Darreau, une proposition a été faite aux services (principalement la DFI pour de nouvelles salles de cours et les départements d’enseignement-recherche) avec des modalités claires de répartition.
Nous continuons de regretter que la possibilité d’un déménagement du SAG dans les locaux de la rue Dareau ait été a priori exclue des hypothèses de travail.
Nous ne pouvons également que déplorer que l’occasion n’ait pas été saisie d’analyser plus finement les besoins réels des différents services de l’école, en relation avec les axes de développement. Notamment en s’appuyant sur un bilan partagé des difficultés réelles de la double implantation actuelle. Doit-on trouver de nouvelles salles de cours pour accueillir des promotions plus grandes ? augmenter la surface allouée à l’incubateur ? dégager des surfaces pour les personnels permanents et surtout temporaires dans les départements ? développer la formation continue ? En particulier, l’analyse précise de l’occupation des salles de cours aujourd’hui disponibles, que nous demandons depuis plusieurs années, aurait pu fournir des éléments de diagnostics intéressants en la matière.
Pour autant, la méthode de travail proposée, qui s’appuie sur des ratios m2/personne, nous paraît dans l’ensemble acceptable : elle prévoit également des rapports d’étapes durant lesquels les organisations syndicales seront informées du déroulement des opération, ce qui est une bonne chose.
Nous espérerons seulement qu’à ce petit jeu, qui encourage le "gonflement" des effectifs et la prolifération des "emplois fictifs", les chefs de département ne se
livreront pas à une surenchère stérile ; mais adopteront un code de bonne conduite et sauront allier leurs forces pour chasser le gaspi en m2 là où il peut se trouver. Nous espérons également que dans cette affaire délicate, les cadres dirigeants de l’école
n’exerceront pas leur influence pour favoriser l’un ou l’autre des départements... La rencontre avec J. Guyran ne nous a pas rassuré, loin de là, sur ce dernier point.
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